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20 février 2024Nous recevons, depuis le 26 février, 10 h, nos clients-usagers au guichet partagé dans les nouveaux locaux de RESA situés Boulevard d’Avroy, 38 à Liège.
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Ce 17 octobre 2024, la Région wallonne a publié les résultats du monitoring du TFA dans les eaux destinées à la consommation humaine de l’ensemble du territoire wallon.
Le TFA ou acide trifluoroacetique est le plus petit PFAS que l'on puisse envisager. Il est classé dans les « ultra-short chain PFAS » et ne peut pas être apparenté aux PFAS à longue chaine tels que le PFOS et le PFOA.
Les sources potentielles de TFA identifiées sont multiples.
Il est un sous-produit de la dégradation de certains produits chimiques, notamment les fluides réfrigérants (HFC) et d'autres composés fluorés.
C'est également un produit de dégradation de certains produits phytosanitaires.
A l'heure actuelle, la probabilité que le TFA soit toxique pour les organismes vivants (mammifères) est considérée comme très faible. Des études doivent encore être menées pour déterminer les effets d'une toxicité chronique du TFA.
Quoi qu’il en soit, toutes les eaux que la CILE distribue sont largement en-dessous de la valeur-guide qui est de 2,2 µg/l de TFA, mais aussi à la valeur de surveillance établie à 1,5 µg/l.
Vous trouverez ci-dessous un tableau les détaillant.
Afin d’identifier le code de zone qui vous concerne, nous vous invitons à consulter vos dernières factures d’eau. Une fois par an, au sein de celles-ci, vous trouvez votre provenance d’eau aussi appelée Zone de Distribution. Ces informations sont aussi accessibles au sein de votre espace personnalisé My CILE en suivant ce lien d’identification : My Cile homepage .
Vous pouvez également consulter le rapport complet sur le monitoring des TFA sur le portail de la Région wallonne en suivant ce lien : http://environnement.wallonie.be/cgi/dgrne/plateforme_dgrne/news/visiteur/displaynews.cfm?idnews=695&langue=FR
Avant toute chose, nous souhaitons attirer votre attention sur le fait que l’eau du robinet est une eau qui ne nécessite aucun traitement pour pouvoir être consommée.
La dureté de l'eau reflète en fait la teneur en Calcium et Magnésium de l'eau, éléments ô combien importants dans notre régime alimentaire. Plus d'informations sur la page concernant le calcaire dans l'eau.
Si la mise en place d’un adoucisseur d’eau vous semble néanmoins intéressante, nous vous invitons à consulter au préalable le livret « quelques conseils pour l’utilisation optimale de votre adoucisseur d’eau » édité par la société AQUAWAL et la Région Wallonne. Celui-ci est également disponible sur simple demande auprès de notre laboratoire au 04/367.85.95 ou sur labo@cile.be.
Dans ce livret, vous trouverez de nombreux conseils relatifs à l’installation et à l’utilisation de ce type de dispositif.
Enfin, ainsi que le rappelle AQUAWAL, sachez que seuls une surveillance et un entretien réguliers sont garants à la fois de l’efficacité de ce type de dispositif et du maintien d’une bonne qualité de l’eau adoucie.
L’installation d’un adoucisseur doit cependant être totalement proscrit si vos conduites intérieures sont en plomb.
L’installation sur des conduites en acier galvanisé doit être réalisée avec précaution et ce d’autant plus si votre installation présente des signes de corrosion.
Dans tous les cas, la mise en service d’un adoucisseur ne doit pas être réalisée sur des conduites métalliques neuves. Il est nécessaire d’attendre à minima six mois pour qu’une couche de protection limitant les phénomènes de corrosion s’installe.
Qu’est-ce que le TFA ?
Le TFA ou acide trifluoroacétique est une substance perfluorée (PFAS) à très courte chaîne.
Le TFA est utilisé dans de nombreuses applications industrielles (il s’agit d’un acide fort) et pour la production de molécules fluorées.
Le TFA peut se retrouver dans divers compartiments de l’environnement (eau, air, sols, etc) par :
Pourquoi se préoccuper du TFA ?
Selon certaines études, les grandes mobilité et persistance font du TFA une molécule présente partout dans l’environnement.
Il n’existe pas à ce jour ni recommandation sanitaire en fonction du niveau d’exposition, ni réglementation régionale, nationale ou même européenne ayant trait à l’eau destinée à la consommation humaine.
Pour comprendre la situation en Wallonie, il est nécessaire de disposer préalablement d’un état des lieux exhaustif de la teneur en TFA dans l’eau destinée à la consommation humaine.
Quelle est la teneur en TFA de l’eau destinée à la consommation humaine ?
La Région wallonne a chargé la SWDE le 6 juin 2024 de coordonner un monitoring du TFA dans les eaux destinées à la consommation humaine de l’ensemble du territoire wallon. Il a été demandé à tous les distributeurs de s’assurer qu’un prélèvement sur chacune des zones de distribution soit réalisé d’ici le 15 juillet au plus tard, de manière à pouvoir y inclure l’analyse du TFA.
Un rapport dressant l’état des lieux en Wallonie est attendu pour septembre 2024.
Comment détecte-t-on le TFA dans l’eau destinée à la consommation humaine ?
La détection du TFA dans l'eau destinée à la consommation humaine nécessite des techniques analytiques sensibles et spécifiques en raison des faibles concentrations auxquelles il peut être présent.
La technique HPLC-MS/MS est la technique de choix pour le dosage du TFA dans l’eau. Elle combine une séparation du TFA des autres molécules présentes dans l’eau par chromatographie liquide à haute performance (HPLC) et la détection par spectrométrie de masse en tandem (MS/MS) pour une mesure très sensible et spécifique.
Comment élimine-t-on le TFA dans l’eau destinée à la consommation humaine ?
Les techniques conventionnelles utilisées dans le traitement de l’eau de distribution (comme la chloration ou la filtration) ne sont pas efficaces pour éliminer le TFA. Il est nécessaire de recourir à des techniques plus avancées comme l’osmose inverse. Cette technologie onéreuse est consommatrice d’énergie et d’eau. De plus, la gestion du concentrat de TFA retiré de l’eau pose question pour le respect de l’environnement.
Pour toute question liées au PFAS, nous vous invitons à consulter l'article L'eau et les PFAS, que retenir ? .
Nous vous conseillons de la faire remplacer, à tout le moins les conduites qui alimentent les robinets utilisés à des fins de boisson, de préparation de repas ou de soins corporels. Ce remplacement est en revanche à vos frais et charge.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Il en va de même en ce qui concerne la protection des ressources en eau. Chacun peut donc, à son niveau, veiller à rejeter moins de substances polluantes dans l’environnement et contribuer ainsi à la protection des eaux souterraines et de surface. En effet, ce sont bien ces ressources qui sont utilisées pour produire l’eau que vous buvez. Voici quelques exemples de consignes à respecter :
Pour toute question liées au PFAS ainsi que d'autres molécules chimiques, nous vous invitons à consulter les articles
L'eau et les PFAS, que retenir ? .
Qu’entend-on par meilleure ?
C’est avant tout une question de goût individuel. Une personne préfèrera certaines eaux car elles contiennent plus ou moins de minéraux ou de gaz carbonique. La plupart des gens ne sont pas en mesure de faire la différence entre l’eau en bouteille et l’eau de distribution lorsqu’elles sont servies à la même température et contiennent autant de minéraux dissous.
De manière générale, les législations régulant les conformités de chacun des types d’eau (eau minérale naturelle, eau de source, eau de table et eau de distribution) sont très proches. Les eaux minérales et eau de source doivent être naturellement conformes pour la majeure partie de leurs constituants. Les eaux minérales doivent garantir en plus une grande stabilité dans le temps. Les eaux de table et eaux de distribution peuvent être traitées pour respecter cette législation.
Certaines eaux en bouteille ne satisfont pas toutes les exigences imposées à l’eau de distribution. Certaines de ces eaux sont plutôt des eaux médicinales et sont alors prescrites par le corps médical en fonction d’un régime particulier. Avant de consommer régulièrement ce type d'eau, il est donc préférable de consulter votre médecin.
L’eau de bouteille n’est donc pas plus saine que l’eau de distribution. C'est avant tout une question de choix. L'eau de distribution vous est par contre proposée à un coût largement inférieur à l’eau embouteillée (parfois plus de 200 fois), sans emballage et ne nécessite pas de vous déplacer.
Il ne s’agit absolument pas de calcaire, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
En réalité, l’aspect laiteux est dû à la présence de fines bulles d’air dans l’eau. Lors d’une baisse de pression ou d’une élévation de température, la solubilité de l’air dans l’eau diminue. Dans ces conditions, de très fines bulles d’air peuvent se former dans l’eau. C'est ce qui se passe lorsque vous ouvrez le robinet. En moins d’une minute, les bulles d’air qui étaient dans votre verre remontent à la surface et disparaissent. L’eau redevient alors parfaitement claire.
Ce phénomène n’a aucune influence sur la qualité de votre eau.
L’eau de distribution distribuée par la CILE est traitée par adjonction de chlore afin d’éliminer les bactéries présentes. Ce chlore est injecté dans un léger excès permettant de garantir la qualité bactériologique de l’eau au cours de son cheminement dans le réseau et ce, jusqu’à votre robinet.
L’eau de distribution est, en outre, l'un des produits alimentaires les plus contrôlés. Notre laboratoire effectue, dans les communes associées à la CILE, plus de 12.000 analyses bactériologiques par an afin de couvrir l’ensemble du réseau.
Rechercher systématiquement tous les germes pathogènes n’est cependant pas réalisable.
Nous travaillons par conséquent de façon méthodique : nous recherchons certains types de bactéries que l’on appelle indicateurs de pollution. Leur absence confirme l’absence d’autres espèces plus difficilement décelables. Ces bactéries sont faciles à détecter. Ainsi, lorsqu’on en retrouve dans l’eau, c’est le signe d’une possible contamination bactérienne nécessitant une action rapide.
L’eau est une denrée alimentaire comme une autre. Lors de son passage dans les canalisations d’une installation domestique, la bonne qualité de l’eau provenant du réseau de distribution d’eau peut être dégradée. Voici donc quelques recommandations afin de maintenir cette bonne qualité :
Les légionelles sont des bactéries d’origine hydrique qui, si elles n’apparaissent qu’isolées en milieu naturel, peuvent être dénombrées en des quantités considérables dans les systèmes humides créés par l’homme si les diverses conditions favorables à leur développement sont rencontrées.
Une température entre 25 et 45 °C et un pH neutre ou légèrement acide sont des conditions optimales à leur prolifération. De plus, dans les canalisations, la présence de zones d’incrustation, de sels ferreux, de caoutchouc, de silicone, de matières plastiques et de biofilm sont des facteurs favorables à la croissance des légionelles. Mais le facteur prépondérant de son développement dans les installations de distribution d’eau est sans aucun doute la stagnation de l’eau dans la zone de température précitée.
La légionellose est une maladie pulmonaire et se contracte par inhalation d’un aérosol infecté de légionelles et dont les gouttelettes ont un diamètre inférieur à 5 µm. Le fait que l’on puisse assister à une épidémie de légionellose est lié à l’existence d’une source infectieuse commune et non à une transmission par l’homme. Il s’agit donc d’une pathologie infectieuse et non contagieuse. En outre, de par son mode d’infection, le fait de boire de l’eau contenant des légionelles ne constitue aucun risque.
Afin de se prémunir contre les problèmes de légionellose, il est nécessaire :
En cas d’utilisation d’une installation saisonnière, procéder à la désinfection et au rinçage complet du réseau intérieur avant utilisation. Les zones à risques sont tous les circuits de distribution d’eau chaude où un aérosol est susceptible d’être formé tels que douches, tours de refroidissement, humidificateurs, climatisation, jacuzzi, circuits avec recyclage d’eau, fontaines, …mais aussi les inhalateurs ou brumisateurs contenant de l’eau stagnante. Les facteurs déterminants sont la température (toujours inférieure à 55-60 °C), la stagnation (présence de tuyaux non utilisés mais remplis d’eau), une corrosion importante, une prolifération d’autres micro-organismes et la formation d’aérosol.
Même si certains matériaux sont plus à même de favoriser la formation d’un biofilm, c'est-à-dire un dépôt organique sur les parois, (et donc la présence de bactéries), on peut retrouver des légionelles dans n’importe quel type de tuyauterie, conduits zingués, tuyauteries en cuivre ou en matières synthétiques, que l’installation soit récente ou non, qu’un système de filtration ou d’adoucissement soit présent ou non. Cependant, dans les conditions de vie normales (habitations privées habitées en permanence), le risque est non significatif.
Si vous désirez obtenir plus d'information et réaliser un audit du risque légionelle de votre installation vous pouvez contacter nos services.
Il vaut mieux s’en abstenir !
L’eau venant d’un puits ou d’une source peut avoir un bel aspect ou même un goût agréable, tout en étant impropre à la consommation alimentaire.
En effet, les puits privés sont généralement de faible profondeur. Le risque de pollution de l’eau y est d’autant plus grand qu’elle est proche de la surface du sol. Des pesticides, des nitrates et surtout des bactéries ou encore d'autres substances peuvent facilement s’infiltrer jusqu’à ces profondeurs.
Beaucoup de substances nocives n’ont ni goût, ni couleur, ni odeur. Si on désire l’utiliser à des fins sanitaires ou alimentaires, il est donc indispensable de faire régulièrement contrôler la qualité de l’eau de ces puits et d'y adjoindre un traitement adéquat très coûteux et complexe.
Le laboratoire de la CILE se tient à votre disposition pour l’analyse de l’eau de votre puits.
Si vous souhaitez toutefois alimenter votre habitation par une ressource en eau alternative (eau de puits ou eau de pluie), sachez que cette installation doit être totalement et physiquement distincte de celle alimentée par le réseau de distribution d’eau potable pour éviter toute contamination de celle-ci. Vous pouvez vous aider des fiches techniques reprises dans le livre « Prescriptions techniques – Installations intérieures » édité par la Fédération Belge du Secteur de l’Eau. Sans ce respect, vous risquez de consommer une eau potentiellement dangereuse pour votre santé voire celle de votre voisinage.
Bien que toutes les eaux produites par la CILE aient, à l’origine, une très faible teneur en fer et manganèse, les conduites en acier ou en fonte peuvent subir une corrosion et produire de la rouille. Les dépôts de fer et de manganèse peuvent être remis en mouvement lorsque la vitesse de l’eau dans les tuyaux change de manière importante ou que l'eau y circule en sens contraire au sens habituel. Dans ce cas, l’eau prend une coloration allant du jaune paille au rouge brique suivant l’importance du problème.
La formation de rouille et les dépôts de fer et de manganèse sont les plus marqués dans les conduites où la vitesse de l’eau est plus faible, en particulier aux extrémités des réseaux. C’est là que la coloration rouge-brune apparaît le plus souvent.
Il en est de même dans les tuyauteries de votre maison. Après une longue période d’absence, la première eau sortant du robinet peut avoir une coloration rouge-brune dans des conduites en acier, qu’il soit galvanisé ou non. Cette coloration disparaît généralement dès que les conduites sont rincées.
Sans être nuisible pour la santé, cette coloration entraîne un inconfort évident.
Si ce phénomène se répète trop fréquemment ou que vous avez un doute, vérifiez que cette coloration est déjà présente au robinet situé juste après votre compteur d’eau et contactez-nous. Ensemble nous analyserons le problème.
Par contre, si ce phénomène n’est présent que sur votre installation privée, ceci traduit vraisemblablement un problème de corrosion de celle-ci. Il vous est alors conseillé de prendre contact avec votre entrepreneur pour faire un diagnostic et envisager les solutions possibles.
A la sortie des captages ou de la station de traitement, l’eau ne contient pas de plomb. Les conduites de transport sous voirie en sont également exemptes.
Au niveau des raccordements (c’est-à-dire la portion de conduite entre la canalisation de transport et votre compteur) antérieurs à 1960 et surtout à l’intérieur des habitations (canalisations internes privées), la présence de ce métal est possible et peut entraîner sa migration dans l’eau consommée.
La présence de plomb dans l’eau du robinet provient essentiellement de la dissolution du plomb dans les tuyauteries faites de ce métal. La teneur en plomb dans l’eau augmente le temps de stagnation, la longueur et le faible diamètre des canalisations en plomb, la température de l’eau (par exemple, canalisations d’eau froide proches de canalisations d’eau chaude) et aussi de phénomènes d’électrolyse (par exemple, si les canalisations sont utilisées comme prise de terre, ce qui est normalement interdit).
La majorité des immeubles encore équipés de canalisations en plomb sont généralement des logements construits avant les années 60. Depuis lors, plus aucune tuyauterie en plomb n’a été installée.
Le plomb est un métal toxique pour l’homme lorsqu’il est ingéré à trop forte dose, pendant de longues années.
Actuellement, la valeur paramétrique est de 10 millièmes de milligramme de plomb par litre d’eau. Cette norme doit être respectée tant au niveau du compteur qu’au niveau du robinet d’eau froide.
Les sociétés de distribution d’eau sont tenues d’empêcher tout contact entre le raccordement en plomb et l’eau distribuée.
Néanmoins, pour que cette mesure soit totalement efficace, il faut également que les propriétaires d’immeubles remplacent ou traitent les canalisations en plomb de leurs installations situées après le compteur d’eau.
A cet égard, signalons que la rénovation des installations privées au-delà des compteurs d’eau relève de la responsabilité individuelle des propriétaires.
Si vous disposez encore, dans votre habitation, d’une installation composée de canalisations en plomb, quelques mesures peuvent être prises (en attendant le remplacement définitif) :